Aujourd’hui, j’ai découvert une nouvelle qui aurait dû me remplir de joie : le troisième opus de la saga Zelda va sortir sur Nintendo Switch. Pour un fan de longue date comme moi, c’est comme une annonce de Noël avant l’heure. Mais voilà l’ironie du sort : je n’ai toujours pas terminé le premier opus sorti en 2017. Pourquoi ? À cause de mes vertiges et de la fatigue causés par la photophobie. Bienvenue dans ma quête épique contre la lumière et les écrans.
Quand « The Legend of Zelda: Breath of the Wild » est sorti, j’étais excité comme un enfant. Les graphismes, le monde ouvert, l’aventure sans fin… tout était parfait. Sauf pour un détail : le mal des écrans. Dès les premières heures de jeu, j’ai commencé à ressentir des vertiges et une fatigue intense. Voilà que ma photophobie me déclarait la guerre (de nouveau).
Au début, j’ai tenté de jouer par petites sessions. Trente minutes par-ci, une heure par-là, plusieurs jours loin du jeu. Mais même avec cette précaution, les vertiges ne tardaient jamais à arriver. L’exploration d’Hyrule se transformait en une bataille contre mes symptômes. Les couchers de soleil virtuels et les effets de lumière réalistes, si magnifiques, étaient devenus mes ennemis de la vie réelle.
J’ai essayé différents réglages de luminosité et de contraste. Je me suis fait prescrire des lunettes anti-lumière bleue et même investi dans un vidéo projecteur pour réduire l’impact visuel. Rien n’y faisait, la fatigue occulaire persistait. Mes séances de jeu se terminaient toujours par une pause forcée.
L’annonce du troisième opus de Zelda sur Nintendo Switch m’a donc laissé partagé entre l’excitation et l’appréhension. Vais-je pouvoir trouver un moyen de profiter de ce nouveau chef-d’œuvre ou vais-je encore me heurter à mes limites physiques ? L’idée de ne pas pouvoir vivre cette aventure comme les autres fans me frustre, mais je ne perds pas espoir. Peut-être que cette fois-ci, je trouverai une solution.
Imaginer Link affrontant Ganon avec une paire de lunettes de soleil XXL et une pause toutes les demi-heures pour éviter les vertiges, c’est un peu absurde, non ? Et pourtant, c’est à peu près ce que je vis. Si seulement la Triforce pouvait guérir la photophobie…
Malgré les défis, je ne renonce pas à Zelda. Peut-être que ce troisième opus sera celui où je parviendrai enfin à équilibrer mon amour pour la saga et la gestion de mes symptômes. En attendant, je vais continuer à parcourir, lentement mais sûrement, les vastes plaines d’Hyrule. Qui sait, peut-être que ma quête prendra moins de temps que prévu.
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